Quelles sont les normes d’une porte d’entrée ?

Afin d’assurer la sécurité notamment des personnes qui achètent leurs produits, les fabricants de menuiseries et donc de portes d’entrée sont normalement tenus de se conformer à certaines normes et certifications. Quelles sont-elles ?

Comment savoir si ma future porte d’entrée est aux normes ?

Le premier label concerne le bloc porte et ce, pour répondre aux exigences des compagnies d’assurances et des organisations professionnelles. En effet, il est facile, avec un pied de biche de pouvoir ouvrir une porte d’entrée si le bloc porte n’est pas suffisamment résistant.

Des tests en laboratoire sont donc effectués ; ainsi que sur différents autres élément qui composent la porte à l’instar du dormant ou encore de l’ouvrant ; pour savoir s’ils peuvent résister à des tentatives de cambriolage et ce, pendant combien de temps.

Selon, une classification leur est donnée dans le cadre du Label A2P BP (pour Bloc porte) allant de BP1 à BP3. Une porte classée BP1 possède un bloc porte qui résiste 3 minutes à une tentative d’intrusion alors qu’il en faut 15 (ce qui découragera un voleur) pour un bloc porte BP3.

La plupart des effractions et des intrusions se fait en passant par la porte d’entrée, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Il faut donc que la serrure soit résistante aux assauts des personnes malintentionnées. Il en existe différents types avec des niveaux de sécurité plus ou moins avérés. On préconise la pose d’une serrure multipoints ; sachant que le minimum est de trois points.

La norme A2P permet de savoir si la serrure va être suffisamment robuste pour opposer résistance à ces intrus. La classification se décline ici en nombre d’étoiles ; trois étoiles représentant le niveau le plus élevé de résistance.

Les normes en vigueur quand on commande une porte d’entrée

Afin de gagner en luminosité dans leur entrée, beaucoup de propriétaires font le choix judicieux de commander une porte semi-vitrée ou entièrement vitrée. Il ne faudrait pourtant pas que cela soit le passage tout désigné pour les cambrioleurs. Actes de vandalisme mais aussi effractions sont mis à l’épreuve grâce à la norme EN 356.

Qu’il soit double ou triple, le vitrage doit pouvoir retarder l’acte d’intrusion selon différents niveaux : l’endurance au vandalisme est éprouvée un classement allant de P1A à P5A, le chiffre 5 signifiant le plus haut niveau de résistance.

Pareil pour les vitrages avec retardateurs d’effraction ou désignés comme anti-effraction qui répondent aux classes P6B et P8B, reprenant le même ordre d’idée que le classement précédent.

Enfin, les portes doivent répondre à d’autres enjeux : ceux de l’accessibilité. Par ces termes, on désigne la praticité d’usage d’une porte d’entrée à laisser passer avec aisance une personne en fauteuil roulant ou PMR (Personne à Mobilité Réduite).

Dans ce cadre, en termes de largeur, la norme en vigueur suppose qu’une porte doive avoir une largeur nominale de 0.90m, ce qui laisse augurer une largeur de passage utile de 83cm.

Bien entendu, on peut décider que la porte soit plus large mais aussi plus haute que la taille standard (215 cm).

La poignée de la porte doit être placée de telle manière qu’une personne en fauteuil n’ait aucun mal à l’atteindre et s’en servir pour ouvrir ou fermer sa porte d’entrée.

On peut ajouter à cela pour des questions pratiques, une barre de seuil de porte qui sera alors très plate pour permettre l’accès à l’intérieur et à l’extérieur avec le fauteuil ou tout autre appareillage susceptible d’aider à la marche.

Ces normes et labels cependant, ne doivent pas faire oublier d’autres critères de choix pour sa porte d’entrée comme le classement AEV (Air, Eau, Vent), les performances thermiques du cadre et du vitrage (au besoin) et l’entretien qui doit être fait du matériau choisi (aluminium, bois ou PVC) pour ne jamais regretter son achat.